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Cie Marc Prépus

Marc a repris le vrai nom de famille de son père (devinez pourquoi il en avait changé) pour la scène, Prépus donc, ni plus ni moins, comme si ce nom était fait pour lui, comme si ce nom l’attendait quelque part. Né à Angers il y a trente sept ans, il a vécu un peu à Antibes et surtout à Montargis, près d’Orléans, puis dix ans à Paris et, aujourd’hui, son refuge se situe dans le Loiret, à Dammanie-sur-Loing, petite commune de cinq cents habitants. Toutes ces villes traversées ou habitées sont une prémisse à l’itinérance de l’artiste. D’ailleurs, il revendique volontiers un petit côté saltimbanque et circassien. Ses déplacements, il les fait dans son camion qui lui permet de stocker du matériel et de se déplacer de festival en festival, de ville en ville. Même s’il a démarré son parcours en chantant du hip-hop (inspiration qui restera) à la fin des années lycée, il a rapidement développé plusieurs savoir-faire en jouant dans la rue, multipliant les prestations au chapeau, en faisant du yaourt appuyé par une mandoline. Son grand atout, c’est d’avoir toujours osé faire les choses et se lancer en flirtant avec les styles, les genres, jusqu’au transgenre, donc, nous affirme-t-il. Ses prestations, ses performances, ses shows, empruntent pas mal à l’univers du cirque, au clown, à la danse… Même Croûte est un chien de cirque.
Marc a quant à lui commencé à utiliser des jouets, des objets du quotidien, l’électronique et les boucles de samples il y a plusieurs années maintenant, jusqu’à devenir un véritable spécialiste de la récupération et des bidouillages extraterrestres. Ses spectacles se transforment en concerts urbains enrichis par les sons de jouets et des objets insolites créés ou accumulés au fil des années, pour nous proposer une sorte d’électro/hip-hop/fusion électroménager nourrie de personnages loufoques et/ou déjantés. D’abord intrigué, le public tombe rapidement sous le charme. Il faut dire que Prépus n’a pas de limites, lorgnant avec une belle autodérision. Ainsi, il ose tout : se maquiller, se travestir, aller se frotter au public (femmes ou hommes), des chansons un peu provoc’, souvent rigolotes. Après avoir pas mal bourlingué, il a connu un certain essor il y a deux ans après avoir joué sur la scène du Théâtre Carrosserie Mesnier à Saint-Amont-Montrond (il tient à ce qu’on les cite) et, surtout, au festival suisse d’arts de la rue des Six Pompes, à La Chaux-de-Fond. De quoi se faire un nom — et quel nom ! — devant un public grandissant. Depuis, il n’arrête pas de tourner. A Marseille, il a notamment sévi avec Lieux Publics et Sirènes et Midi Net. On espère d’ailleurs pouvoir profiter de son deuxième spectacle, Machine Emotionnelle, actuellement en préparation. Quant à Toy Party, ce projet collectif prévu pour 2018, il se fera en compagnie du Détachement International du Muerto Coco. Une collaboration qui coule de source.
Malgré une certaine reconnaissance dans le milieu, Prépus n’a pourtant pas pris la grosse tête. Souhaitant rester proche du public, même s’il ne cache pas que cette notoriété lui donne des ailes. Il se sent heureux, et cette reconnaissance fonctionne comme une thérapie positive, une joie de vivre communicative qu’il transmet sur scène à chaque prestation. Le public, conquis, en redemande. Longue vie à Marc Prépus !

Cécile Mathieu - Journal Ventilo

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